La scène, le coeur d’activité du GIPL
Venez découvrir le GIPL sur scène à travers des spectacles d’improvisation se déclinant sous de nombreux formats : matchs, improvisation chantée, catchs…
Pour ceux qui se demandent comment se déroule un match d’improvisation théâtrale et d’ou provient le concept, voici quelques lignes d’explication.
Le match d’improvisation théâtrale a été créé en 1977 au Québec par Robert Gravel, qui souhaitait expérimenter de nouvelles formes théâtrales et approches du public. Afin de casser l’élitisme du théâtre, il a l’idée d’utiliser la forme du sport, en parodiant le populaire hockey sur glace (décorum et règles).
Deux équipes composées chacune de 6 joueurs et d’un coach s’affrontent dans une mini patinoire de hockey. Le match est présenté et animé par un maître de cérémonie et un DJ. Un arbitre et deux arbitres assistants font respecter les règles et comptabilisent les scores.
L’arbitre présente les thèmes et indique la forme que l’improvisation prendra en faisant varier plusieurs éléments (titre, thème, mixte ou comparée, catégorie, nombre de joueurs et durée).
À la fin de la lecture du carton, les équipes ont 20 secondes pour se « coacher » (partie que l’arbitre nomme souvent le caucus).
À la fin de chaque improvisation, le public vote avec un carton de couleur associé à chaque équipe pour la meilleure prestation. Un point est accordé à celle qui remporte l’improvisation.
À tout moment, le public peut manifester son mécontentement ou son ennui en jetant une pantoufle sur la patinoire.
Le match d’improvisation se doit de rester un spectacle : s’il s’inspire du sport et de son esprit de compétition, c’est pour les parodier, tel que l’a imaginé son fondateur Robert Gravel. S’il est bien compris, le match d’improvisation « joue à jouer un match ». L’aspect le plus remarquable, et ce qui incontestablement explique le succès du match d’improvisation, est le fait que le public lui-même participe au spectacle et joue son propre rôle. (Source Wikipédia)